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Les menhirs, nouvel espoir pour les anti-éoliens de Belle-Île

Sandrine Prioul (correspondante dans l’Ouest) . 1 min
Les mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco
Les mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco © RONAN HOUSSIN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP

Alors que plusieurs sites de mégalithes et de menhirs viennent d'être inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, des associations y voient une opportunité de saisir l'organisation pour faire reculer un projet éolien flottant au large de Belle-Île. Selon eux, les contraintes associées iraient à l'encontre de la préservation du site.

Depuis quelques jours, les sites de mégalithes, menhirs et autres dolmens du Morbihan sont inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco. Une reconnaissance de la richesse de ces sites, étalés sur une vingtaine de communes autour de Carnac, dans le golfe du Morbihan.

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"C'est l'Unesco qui a la main"

En marge de cette fierté locale, ceux qui se frottent aussi les mains, ce sont les opposants au projet d'un parc éolien flottant au large de Belle-Île. "L'électricité doit traverser l'espace des mégalithes pour aller rejoindre la ligne à haute tension qui se trouve au-delà, plus au nord. Donc ça nous donne l'espoir qu'effectivement, le promoteur du projet éolien, c'est-à-dire en gros l'État, se plie à cette espèce d'obligation morale universelle qui s'impose à lui", détaille Gérard Soufflet, de l’association Gardiens du large.

Selon eux, le fait que ces câbles électriques traversent les sites protégés va à l'encontre de la préservation de l'authenticité de ces derniers, de quoi demander à l'Unesco de faire pression pour retarder le projet. D'autant plus, que s’ajoutent à la fronde ceux qui défendent le patrimoine breton. 

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"L'Unesco l'a fait déjà à plusieurs reprises du côté du Mont-Saint-Michel, notamment pour contraindre l'État à éloigner des projets d'éoliennes. À partir du moment où il y a une inscription au patrimoine mondial, c'est l'Unesco qui a la main", assure Yvon Ollivier de Koun Breizh. Un courrier bilingue français-anglais serait ainsi déjà sur le bureau des ambassadeurs de l’Unesco.