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«Les menaces ont changé» : la mairie de Nice s'insurge contre une décision de la Cnil sur la vidéosurveillance algorithmique

Europe 1 avec AFP . 1 min

Face à la décision de la Cnil d'imposer à Nice le débranchement d'un dispositif de vidéosurveillance devant les écoles, l'adjoint au maire chargé de la sécurité, Anthony Borré, a fait part de son incompréhension dans On marche sur la tête. Pour ce dernier, il n'y a "aucune raison de débrancher ces caméras".

À Nice, la décision de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) ne passe pas. L'organisme a imposé à la ville de débrancher un dispositif de vidéosurveillance algorithmique devant les écoles, censé prévenir dès qu'un véhicule y stationne plus de cinq minutes, rappelant "la nécessité de réduire l'analyse des personnes sur la voie publique au strict minimum".

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"La CNIL se repose sur une loi de 1978"

La mesure avait été pensée pour renforcer la sécurité, notamment suite à l'attentat de Nice du 14 juillet 2016. Assurant qu'il ne voit "aucune raison de démonter ces caméras", qui n'exploitent "aucune donnée personnelle", l'adjoint au maire en charge de la sécurité, Anthony Borré, a confirmé dans On marche sur la tête l'intention, déjà évoquée la veille par Christian Estrosi, de saisir le Conseil d'Etat et de lancer une pétition à cet égard.

"La CNIL se repose sur une loi de 1978. Ne croyez-vous pas que les menaces ont changé, que le monde a changé, que la violence, l'islamisme, le terrorisme est sur notre sol et qu'il est normal que les maires veuillent protéger leurs concitoyens ?", a questionné ce dernier.

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Si elle reste bien acceptée par la population, la politique niçoise de vidéosurveillance est vivement critiquée par une partie de l'opposition et par des associations, comme la Ligue des droits de l'homme (LDH), qui contestent son efficacité.