Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale 1:15
  • Copié
Europe 1 avec AFP , modifié à
Le ministre de l'Education nationale reconnaît que cet objectif nécessitera des adaptations, en particulier quand "les locaux sont exigus". Il a ainsi proposé aux communes de mettre en place des activités de sport, santé, culture et civisme "en dehors de l’école". 

Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer souhaite que tous les enfants aient pu retrouver "au moins une fois" leur école d'ici à fin mai, déclare-t-il dans une interview au Journal du dimanche

"Près de 86%" des 50.500 écoles de France vont ouvrir à partir de lundi, selon le ministre. Elles accueilleront "plus de 1,5 million d'enfants", sur un total de 6,7 millions d'écoliers en maternelle et élémentaire. "Une grande partie des 14 % d’écoles restantes devraient rouvrir" avant fin mai, assure Jean-Michel Blanquer.

"Accueillir les élèves, les écouter, voir comment ils vont"

Le ministre "souhaite que tous les enfants aient pu retrouver physiquement leur école au moins une fois d’ici à la fin du mois". Il reconnaît que cet objectif nécessitera des adaptations, en particulier quand "les locaux sont exigus". Il a ainsi proposé aux communes de mettre en place des activités de sport, santé, culture et civisme "en dehors de l’école". 

La première priorité de l'école d'ici à l'été est "psychologique": "accueillir les élèves, les écouter, voir comment ils vont". Au niveau pédagogique, après deux mois de confinement, "le but n’est pas de boucler les programmes coûte que coûte; nous devons raisonner à cheval sur l'année prochaine", explique le ministre.

"Près de 50%" des enseignants retourneront travailler lundi"

"Près de 50%" des enseignants retourneront lundi travailler dans les écoles, ce qui permet, selon Jean-Michel Blanquer, "de bien accueillir les élèves qui reviennent". Les professeurs qui ne seront pas en classe "s’occuperont de l’enseignement à distance pour les élèves à la maison". "Sous différentes modalités, tout le monde sera donc au travail", assure le ministre.

Par ailleurs, si un enfant était contaminé à l’école, la responsabilité juridique du maire ne serait pas engagée, affirme Jean-Michel Blanquer: "la responsabilité de décider de l’ouverture d’une école incombe à l'Etat".