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William Molinié, édité par Laura Laplaud / Crédit photo : THOMAS COEX / AFP
À seulement quelques mois de la Coupe du monde de rugby, une question se pose, la France est-elle capable d'assurer la sécurité d'un tel événement ? Après le fiasco du Stade de France l'an dernier, les autorités se veulent désormais rassurantes et assurent que des leçons ont été tirées.

C'était il y a un an, jour pour jour. Mouvements de foule, gaz lacrymogènes... Les supporters, qui ont dû débourser des sommes folles pour assister à la finale de la Ligue des champions au Stade de France entre le Real Madrid et Liverpool, avaient finalement vécu l'enfer. Des images qui ont remis en question la capacité de la France à organiser de grands événements sportifs. À quelques mois seulement de la Coupe du monde de rugby, les autorités assurent que des leçons ont été tirées. 

Un plan "zéro délinquance" mis en place

Ces incidents ont eu l'effet d'un électrochoc. Finalement, il valait mieux que ça arrive à ce moment-là plutôt qu'à la veille des Jeux olympiques, souffle un cadre de la place Beauvau. Les boucles de décision concernant l'organisation des grands événements sportifs ont été raccourcies et l'organigramme clarifié. Depuis octobre, un plan "zéro délinquance" vise à sécuriser les alentours des futurs sites des Jeux olympiques.

Il reste encore du travail à réaliser sur la vidéosurveillance du Stade de France. La préfecture de police n'a toujours pas la main sur les images de l'enceinte à l'extérieur des tribunes. Tout cela sera opérationnel, jure-t-on, pour la Coupe du monde de rugby en septembre prochain.

Des rapports réfutent la thèse d'une fraude massive de faux billets

Plusieurs rapports ont par ailleurs réfuté la thèse initiale d'une fraude massive de faux billets. Le procureur de Bobigny estime qu'au moins 5.000 tickets contrefaits circulaient ce jour-là. Vendredi, un homme et une femme ont été relaxés par le tribunal, soupçonnés d'avoir confectionné 720 faux billets vendus à 60 euros l'unité. Le tribunal a considéré que les policiers n'avaient pas suffisamment apporté de preuves pour pouvoir les condamner.