Impôts : le gouvernement va consulter les Français pour qu'ils décident de leur utilisation

Le gouvernement souhaite installer plus de transparence concernant les impôts des Français.
Le gouvernement souhaite installer plus de transparence concernant les impôts des Français. © Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP
 Les Français pourront bientôt savoir où ira l'argent de leurs impôts, mais également décider de la façon dont il sera dépensé, grâce à une initiative du gouvernement. Cela se fera par le biais de consultations en ligne et en présentiel, une opération "inédite"du ministère des Comptes publics nommée "En avoir pour mes impôts".

Le gouvernement va lancer une consultation auprès des contribuables pour que "chaque Français puisse dire" comment il souhaite que l'argent issu des impôts soit dépensé par l'État, a indiqué jeudi matin le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal. "Des remontées d'idées seront organisées partout sur le territoire", a expliqué Gabriel Attal lors d'une conférence de presse organisée à Paris à l'occasion de l'ouverture du service de déclaration en ligne des revenus 2022.

Un objectif de "transparence"

L'exercice, qui passera à la fois par des consultations des Français en ligne et en présentiel, doit leur permettre "de s'exprimer", le gouvernement s'engageant ensuite à "s'inspirer" des idées qui émergeront "dans les prochains textes budgétaires". "Je lancerai cette série de dialogues" le 25 avril lors d'un déplacement avec le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, a précisé Gabriel Attal. La consultation fait partie d'une opération "inédite" du ministère des Comptes publics, intitulée "En avoir pour mes impôts".

Dans le cadre de cette opération, le gouvernement veut lancer d'ici "maximum un mois" une plateforme "qui permettra aux Français de savoir exactement comment sont dépensés leurs impôts", a expliqué Gabriel Attal. Dans un objectif affiché de "transparence", "les Français pourront savoir combien coûte un kilomètre de route, une gare TER", a-t-il détaillé. "L'impôt doit susciter l'adhésion", a martelé Gabriel Attal.