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«C'est dévastateur» : le retour de la taxe Zucman sur la scène politique exaspère les patrons

Barthélémy Philippe . 1 min

Le PS va-t-il tenter d'imposer la taxe Zucman au gouvernement Lecornu ? C'est ce que souhaite notamment le patron des Socialistes, Olivier Faure. Une vision qui exaspère fortement les patrons français.

Le PS va-t-il en demander trop à Sébastien Lecornu ? Alors que le Premier ministre a annoncé vouloir suspendre la réforme des retraites adoptée en 2023 et écarter tout usage du 49-3, Olivier Faure souhaite proposer un amendement pour introduire la taxe Zucman

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"La finalité de la taxe Zucman, c'est réduire les inégalités en appauvrissant les plus riches"

Les entrepreneurs redoutent cet impôt minimum de 2% qui pèserait sur les 1.800 foyers fiscaux dont le patrimoine net dépasse 100 millions d'euros, d'autant que la taxe Zucman intègre les actifs professionnels, les entreprises ou les parts détenues dans des sociétés, un repoussoir selon Virginie Calmels, présidente de la société CV Education et du réseau Croissance Plus. 

"La finalité de la taxe Zucman, c'est réduire les inégalités en appauvrissant les plus riches. C'est un discours qu'on ne peut pas entendre. Si on est favorable à réduire des inégalités, c'est plutôt en permettant aux plus nombreux d'entreprendre, de se développer en France", insiste-t-elle. 

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D'abord les patrimoines de 100 millions d'euros... avant de cibler plus bas ?

Même indignation pour Yahya Fallah, fondateur de la société Seven et porte-parole de la CPME. "C'est dévastateur. Ça ne fonctionnera jamais l'argument de dire que ça ne concerne que 1.800 personnes. Si vous étouffez votre modèle économique, vous allez avoir une assiette accessible de plus en plus faible. Du coup, vous allez dire au début que c'est 100 millions d'euros. Et après, vous allez la réduire à 80 millions d'euros, etc", note-t-il. 

Enfin, la taxe Zuckman risque d'encourager l'exil d'une partie des grands entrepreneurs visés. Un détail à ne pas ignorer, car beaucoup d'entre eux sont de véritables locomotives pour l'économie française.