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Ugo Pascolo et Gauthier Delomez avec AFP , modifié à
Le ministère de l'Économie et des Finances a annoncé mardi que le service de déclaration en ligne des revenus de 2022, utilisé par la quasi-totalité des contribuables, ouvrira le 13 avril. Selon les départements, les contribuables auront une date limite pour compléter leur déclaration pré-remplie sur le site impots.gouv.fr.

C'est un rendez-vous annuel, et surtout obligatoire : le service de déclaration en ligne des revenus de 2022, utilisé par la quasi-totalité des contribuables, ouvrira le 13 avril, a annoncé mardi le ministère de l'Économie et des Finances. Les personnes imposables auront jusqu'au 25 mai, 23h59, pour compléter leur déclaration pré-remplie sur le site impots.gouv.fr s'ils habitent un département numéroté de 01 à 19 (de l'Ain à la Corrèze), jusqu'au 1er juin, 23h59, s'ils résident dans un département numéroté de 20 à 54 (de la Corse-du-Sud à la Meurthe-et-Moselle), et jusqu'au 8 juin, 23h59, pour les départements numérotés 55 (Meuse) et au-delà.

Réservée aux usagers dont le domicile n'est pas connecté à internet, la déclaration papier doit être renvoyée au plus tard le 22 mai, précise le communiqué de la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Pour cette minorité de contribuables, l'envoi postal des déclarations pré-remplies se fera du 6 au 25 avril. Selon Les Echos, 34,5 millions de foyers ont envoyé leur déclaration en ligne en 2022, et 4,5 millions conservent la version papier.

Une nouvelle déclaration pour les propriétaires

En addition à cette déclaration des revenus, les propriétaires, particuliers et entreprises, sont désormais obligés de déclarer l'état actuel d'occupation de leur(s) bien(s) immobilier(s) à usage d'habitation. Cela se fait sur le même site gouvernemental, dans l'onglet "Gérer mes biens immobiliers", jusqu'au 30 juin. En réalité, il s'agit d'une conséquence de la suppression de la taxe d'habitation pour les résidences principales à compter de 2023. L'objectif est de pouvoir identifier les habitations qui restent sous le coup des taxes, comme les locaux vacants et surtout les résidences secondaires.

Le barème de l'impôt revalorisé de 5,4% 

Pour limiter les effets de l'inflation sur l'impôt sur le revenu, le barème progressif est revalorisé de 5,4% comme suit, détaille rmc.fr. 0% jusqu'à 10.777 euros de revenu annuel net imposable, 11% jusqu'à 27.478 euros, 30% jusqu'à 78.570 euros, 41% jusqu'à 168.994 euros, et 45% à partir de 168.994 euros. 

Les heures supplémentaires défiscalisées jusqu'à 7.500 euros

Le plafond annuel des heures supplémentaires défiscalisées passe de 5.000 euros à 7.500 euros. Ce plafond concerne également les RTT non utilisés convertis en rémunération, précise par ailleurs franceinfo.

Le covoiturage devient déductible

Alors que le ministère de la Transition énergétique vient de se réjouir du succès du covoiturage en mars en partie dû au coup de pouce de 100 euros, l'État semble vouloir inciter encore plus de Français à prendre le pli. Ainsi, les frais de covoiturage pour les trajets domicile-travail peuvent désormais constituer des frais professionnels déductibles, à condition d'opter pour la déduction des frais réels.

Le barème de l'indemnité kilométrique revalorisé de 5,4% 

Toujours en matière de mobilité, le gouvernement veut adoucir la facture pour les automobilistes en revalorisant "de manière exceptionnelle" le barème de l'indemnité kilométrique de 5,4%. Service-public.fr précise que ce barème est calculé "en fonction de la puissance du véhicule et du nombre de kilomètres parcourus. Ils prennent en compte notamment la dépréciation du véhicule, les frais de réparation et d'entretien, les dépenses de pneumatiques, la consommation de carburant et les primes d'assurances."

À noter également que depuis 2021, les véhicules électriques bénéficient en sus d'un bonus de 20%.