Plusieurs syndicats hospitaliers et collectifs de soignants ont appelé vendredi à une "journée de mobilisation et de grève nationale" le 15 octobre, pour réclamer "des embauches massives immédiates" et une "revalorisation significative des salaires". La date avait été fixée durant l'été par la CGT-Santé, désormais rejointe par SUD-Santé, les urgentistes de l'Amuf, les infirmiers du SNPI, ainsi que les collectifs Inter-Urgences et Inter-Blocs.
Les syndicats exigent "'l'ouverture massive de lits" et "300 euros par mois minimum" de hausse de salaires
"Sans signal fort, la deuxième vague de Covid-19 risque de faire s'écrouler notre système de santé et d'action sociale", affirment dans un communiqué ces organisations, qui exigent "l'ouverture massive de lits" et "300 euros par mois minimum" de hausse de salaires. Le "Ségur de la santé", signé en juillet par d'autres syndicats (FO, CFDT, Unsa), prévoit une augmentation générale de 183 euros net pour les agents hospitaliers (hors médecins), mais "ces protocoles d'accord (...) ne sont pas satisfaisants du tout, voire inadaptés aux demandes et revendications des personnels", estiment-elles.
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"Les professionnels du secteur médico-social, du social et du handicap" qui n'ont pas été inclus dans le Ségur "doivent être reconnus au même titre que tous les acteurs du soin et obtenir de suite les augmentations salariales comme les autres", ajoutent-elles. Un point commun avec la CFDT-Santé, qui a appelé jeudi à une journée de grève le 13 octobre pour réclamer l'élargissement du Ségur aux "agents et salariés des établissements sociaux et services médico-sociaux".
FO-Santé a affirmé vendredi avoir obtenu "l'ouverture de négociations" le 12 octobre sur ce sujet pour les personnels rattachés à la fonction publique hospitalière.