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"Gilets jaunes" : un Breton affrète un car pour aller manifester à Paris

François Coulon, édité par Ugo Pascolo - Mis à jour le . 1 min
Image d'illustration. Les autorités estiment que 30.000 "gilets jaunes" vont se rendre sur Paris samedi.
Image d'illustration. Les autorités estiment que 30.000 "gilets jaunes" vont se rendre sur Paris samedi. © RAYMOND ROIG / AFP

A la veille de "l'acte 2" des "gilets jaunes", l'un de leaders de Lorient n'a pas hésité à affréter un car pour se rendre sur Paris avec d'autres manifestants. 

En covoiturage, en train ou même en car, ils vont monter à Paris pour "crier leur colère". A la veille de "l'acte 2" des "gilets jaunes" , les manifestants se préparent pour rallier la capitale. Selon les autorités, 30.000 personnes vont se réunir samedi sur l'esplanade du Champs-de-Mars, mais aussi probablement à la Concorde et sur la place de la Bastille . Alors, à quelques heures du coup d'envoi d'une septième journée de mobilisation, l'un des leaders des "gilets jaunes" de Lorient, André Bourlard, a affrété un car pour mettre la pression sur l'exécutif, en venant quasiment frapper à sa porte. 

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"Avoir des annonces immédiates". "Le but va être de remplir au minimum un car de 72 personnes, voire plus si affinité", affirme-t-il au micro d'Europe 1. "On le fait pour montrer que l'on voudrait recommencer à vivre dignement, tout simplement", ajoute-t-il. "Monsieur Macron est à Paris et a l'air de dédaigner les régions alors qu'il faut qu'il y ait absolument des signes forts au gouvernement", martèle-t-il. "On monte et on fait un grand rassemblement sur Paris pour avoir des annonces immédiates". 

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Il "y aura inévitablement des casseurs". Quant à d'éventuels débordements lors de ce rassemblement, André Bourlard ne se voile pas la face et admet qu'il "y aura inévitablement des casseurs". Mais s'il y a de la casse, on ne s'en mêle pas, on laisse les forces de l'ordre faire leur métier et on ne se met pas en danger", explique-t-il. "Le fait que toute la France monte à Paris permet aussi de prouver à monsieur le président que non, le mouvement des 'gilets jaunes' ne s’essouffle pas".