Finale PSG-Inter : face aux risques de débordements, «on est devenu la police de l'actualité», estime Reda Belhaj
Si les supporters parisiens attendent avec impatience la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l'Inter Milan, les forces de l'ordre redoutent des débordements samedi soir dans la capitale. Un important dispositif sera mis en place. Dans "On marche sur la tête", Reda Belhaj regrette que la police soit devenue une "police de l'actualité".
La finale de la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et l'Inter Milan, c'est ce samedi 31 mai. Si les supporters parisiens espèrent un sacre dans la plus belle des compétitions, le ministère de l'Intérieur et les forces de l'ordre craignent des débordements. C'est pour cela qu'un important dispositif de sécurité sera mis en place avec plus de 5.000 policiers en région parisienne.
"Je pense qu'il faut tirer notre chapeau à tous ces fonctionnaires qui tiennent le coup"
Dans On marche sur la tête sur Europe 1, Reda Belhaj, porte-parole du syndicat de police Unité Île-de-France, revient sur ce dispositif de sécurité et il salue la mobilisation des forces de l'ordre ce samedi : "Je vous remercie d'avoir remercié les policiers et les gendarmes, parce que, franchement, c'est un boulot qui est de plus en plus difficile, dans une société qui est de plus en plus dure avec nous, même si les Français nous soutiennent".
Il regrette également que la police, aujourd'hui en France, est devenue la "police de l'actualité" : "On est devenu la police de l'actualité, c'est un peu comme dans la restauration rapide : on commande et on vient. On n'est pas des robots. Je pense qu'il faut tirer notre chapeau à tous ces fonctionnaires qui tiennent le coup".
Des propos qu'approuve Gauthier Le Bret qui estime que ces policiers sont déployés pour cet événement alors qu'ils seraient sans doute plus utiles ailleurs : "Mais non, il faut que des casseurs mettent une menace sur une soirée qui ne devrait être que festive".