Les élus locaux sont entrés en négociation avec les préfets pour tenter de limiter les fermetures des bars et/ou restaurants de leur commune. 1:30
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Nathalie Chevance, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Après les annonces d'Olivier Véran mercredi soir sur la fermeture anticipée des bars et/ou restaurants en zone "d'alerte renforcée", des négociations se sont ouvertes dans chaque territoire. Les préfets doivent en effet décider en lien avec les élus locaux d'ici à lundi d'un horaire limite d'ouverture pour ces établissements. 

Après les annonces d'Olivier Véran, les négociations. Mercredi soir, le ministre de la Santé a indiqué que les préfets devraient décider, en lien avec les élus locaux, de l'heure de fermeture des bars et/ou des restaurants dans les 11 métropoles, dont Paris, classées en zone rouge "d'alerte renforcée". Si Olivier Véran a tout de même précisé que ces fermetures ne pourront pas se faire après 22 heures, cette nouvelle mesure a lancé une série de négociations dans chaque territoire concerné. 

Une distinction entre bars et restaurants à Paris ? 

À Paris par exemple, les professionnels du secteur espèrent qu'une distinction sera faite entre restaurants et bars. Comme les clients sont assis dans un restaurant, les patrons estiment qu'il est possible de respecter le protocole sanitaire et donc de les laisser ouverts après 22 heures, contrairement aux bars. Du côté des élus toulousains, l'espoir est qu'une distinction sera faite entre l'hypercentre de la ville, fréquenté par des étudiants et des jeunes de plus en plus contaminés, et le reste de la commune moins dense. Ils poussent donc pour que les bars et les restaurants dans cette zone restent ouverts. 

Un nouveau protocole sanitaire à Nice ? 

À Nice, le maire LR Christian Estrosi envisage une autre option : appliquer un protocole strict à ces établissements pour leur permettre de rester ouverts. Une idée inspirée des théâtres et autres cinémas qui peuvent toujours accueillir du public en zone rouge "d'alerte renforcée", sous condition du respect de leur protocole sanitaire. Le maire de Nice a d'ores et déjà fait parvenir sa proposition au préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, qui doit trancher la question d'ici lundi, jour de l'entrée en vigueur des fermetures anticipées dans tous les territoires concernés.