Face aux polémiques autour de l'ouverture de la boutique Shein à Paris, le BHV lance une opération commerciale alléchante
En pleine polémique sur la vente de poupées sexuelles à caractère pédopornographique, Shein ouvrira ce mercredi le premier magasin physique de son histoire. Ce dernier sera au BHV, à Paris. Pour l'occasion, le géant chinois de l'e-commerce a annoncé une opération commerciale alléchante.
Un coup marketing et financier pour marquer l'événement. Le géant chinois du e-commerce Shein, empêtré dans une polémique sur la vente de poupées sexuelles à caractère pédopornographique, doit ouvrir la première boutique de son histoire, ce mercredi 5 novembre, au sixième étage du BHV Marais, à Paris.
"100% des dépenses chez Shein seront transformées en bons d'achat valables dans tout le magasin"
Pour garantir le succès de l'ouverture de ce corner, Frédéric Merlin, le directeur du grand magasin parisien, a annoncé ce dimanche, sur Instagram, une opération commerciale de taille : "Le jour de l'ouverture, 100% des dépenses chez Shein seront transformées en bons d'achat valables dans tout le magasin".
Mais il y a des conditions concernant l'utilisation de ces bons d'achat. Tout d'abord, ils devront être utilisés le jour même, sur l'ensemble du magasin. Mais ils ne peuvent être utilisés pour la restauration, les services et les produits Shein. Ces bons ne permettent pas de refaire des achats chez Shein.
"Nous condamnons évidemment les faits récents liés à la polémique des poupées"
Dans sa publication sur Instagram, Frédéric Merlin est revenu sur les récentes polémiques entourant l'installation du géant chinois au BHV : "Nous condamnons évidemment les faits récents liés à la polémique des poupées. Comme tous, j'attends des réponses claires de SHEIN. Cette affaire montre la nécessité de réguler les marketplaces".
Depuis la découverte par la DGCCRF de la vente de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur le site Shein, le gouvernement, par la voix du ministre de l'Économie Roland Lescure, a déclaré avoir saisi la justice après la découverte de ces "objets horribles". Il a également menacé d'interdire l'accès aux marchés français au géant chinois.
Frédéric Merlin explique avoir "entendu le mécontentement, les interrogations, l'incompréhension" autour de cette décision, mais "nous voulons observer, comprendre et bâtir des passerelles". Il précise également que "nous renouvèlerons cette opération si elle fonctionne".