Pour produire une entrecôte, il faut l'équivalent de trois quarts d'un terrain de foot en terres agricoles. 1:05
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Virginie Salmen édité par Yanis Darras
Pour mieux mesurer l'impact de notre consommation de viande sur l'environnement, des ingénieurs de l'Ademe présente un nouveau mode de calcul. A taille humaine, il permet de comprendre l'espace nécessaire utiliser pour satisfaire notre consommation. 

Pour mieux comprendre l'impact environnemental de notre consommation de viande, les ingénieurs de l'Ademe rendent public un nouveau mode de calcul. Basé sur la représentation d'un terrain de football, il doit permettre aux consommateurs de réaliser la quantité de terres agricoles nécessaires à la production de viande.

Ainsi, pour nourrir un Français végétarien, il faut cultiver l'équivalent d'un quart du terrain. Pour un consommateur de viande moyen, qui mange en moyenne un steak haché par jour, les deux tiers doivent être transformés en terres agricoles. Enfin, pour les Français consommant beaucoup de viande, en moyenne une entrecôte par jour, il faudra les trois quarts du terrain de football en terres agricoles.

Changer nos habitudes

Si l'élevage nécessite autant d'espace, c'est parce qu'il faut faire pousser des céréales, des légumes pour nous nourrir, mais aussi pour nourrir les bêtes. Si la consommation de viande baisse ces dernières années en France, la demande reste haute. Et manger toujours plus de viande signifie vouloir toujours plus de place pour cultiver et pour élever les bêtes. Des symptômes visibles en Amérique du Sud, où les forêts sont détruites pour laisser place au soja et aux vaches. 

Pour éviter cette catastrophe, les ingénieurs de l'Ademe appellent à manger moins de viande et prônent une modification de l'alimentation de nos troupeaux.