«Si vous stoppez la viande vous avez des problèmes de carence», affirme la présidente du syndicat des bouchers de Paris
Dans "Eliot Deval et vous", la présidente du syndicat des bouchers de Paris réagit à une étude parue dans la revue "The Lancet" qui prône une baisse de la consommation de viande rouge. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
"La consommation de viande rouge est associée à un risque plus élevé de mortalité dans les pays où elle est élevée depuis plusieurs décennies." Voici l'une des conclusions d'une étude parue ce vendredi dans la très renommée parution scientifique de référence, The Lancet.
Mais les conclusions de la petite centaine d’experts en nutrition, environnement ou santé publique, derrière cette synthèse ne sont pas du goût du tous, parmi elles Véronique Langlais, la présidente du Syndicat des bouchers de Paris, qui compte bien défendre son bout de steak.
Elle pointe dans Eliot Deval et vous que "souvent" ces "études qui prônent la fin de la consommation de la viande" émanent de "personnes qui sont issues de mouvements qui se disent écologiques mais qui sont tout l'inverse, et des gens qui sont anti-protéines animales".
Et si dans ce cas précis, il s'agit de la communauté scientifique, elle fait valoir que "quand on paye une étude, en général, elle va en faveur de celui qui paye". "Moi, je peux vous sortir des études qui prônent l'inverse, notamment sur les bénéfices du fer éminique dans l'alimentation et que si vous stoppez la viande ou que vous en réduisez les parts, aujourd'hui, vous avez des problèmes de carence, notamment chez les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées."