Emmanuel Macron veut réfléchir sur une modification sur les vacances scolaires notamment sur celles de l'été. / Crédit photo : Frédéric Pétry / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP 1:13
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Corentin Alloune (propos recueillis par Louise Sallé)
En visite à Marseille sur le thème de l'éducation, le président de la République ouvre le débat pour repenser le temps scolaire, notamment sur une potentielle réduction des vacances pour les élèves lors de l’été. La fédération des parents d'élèves réagit face à cette réflexion où elle aimerait être plus concertée. 

Le président, Emmanuel Macron, a prononcé une petite phrase sur le temps scolaire qui devrait faire couler beaucoup d'encre. D'après lui, les semaines des enfants sont trop longues. Ces derniers arrivent fatigués le soir et certains ont trois mois de vacances d'été, ajoute-t-il. "Il faut repenser ce temps dans l'année", témoigne le chef de l'État. Une concertation pour raccourcir les vacances devrait donc s'ouvrir prochainement. Du côté de la Fédération des Parents d'Élèves de l'Enseignement Public, la PEEP, on reconnait qu'il y a bien un problème.

"On met la charrue avant les bœufs"

Pour de nombreux lycéens en France, les vacances débutent dès le début du mois de juin. Ce sont presque trois mois de vacances d'été qui s'offrent pour ces élèves. "Mais, tout le monde n'a pas les moyens, forcément, de payer à ses enfants des activités ou des vacances", explique Laurent Zameczkowski, porte-parole de la PEEP. 

Selon le porte-parole, la fédération est ouverte à la réflexion sur les vacances en passant par l'allègement des journées des élèves. Il déplore que ces idées du gouvernement arrivent comme des "effets d'annonces" au lieu qu'ils soient concertés par le gouvernement. "C'est un peu triste, mais on met la charrue avant les bœufs. Parce que pour pouvoir faire toutes ces choses-là, il faut aussi quand même des moyens", livre Laurent Zameczkowski. 

Emmanuel Macron a déjà annoncé l'ouverture progressive des collèges de 8 heures à 18 heures et l'école maternelle accessible dès l'âge de deux ans dans les quartiers d'éducation prioritaire.