Elisabeth Borne était l'invitée du "Grand Rendez-vous" dimanche. 2:03
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Laetitia Drevet , modifié à
Alors que les magasins sont ouverts depuis plusieurs semaines et que les Français peuvent à nouveau se déplacer librement - pendant la journée du moins - les restaurateurs, eux, sont invités à patienter. "Je ne peux pas garantir que les restaurants ouvriront le 20 janvier", reconnait Elisabeth Borne dimanche sur Europe 1. 
INTERVIEW

La France a entamé mi-décembre un timide déconfinement mais les restaurateurs, eux, sont invités à patienter. Ils devront encore attendre au moins jusqu’au 20 janvier avant d’envisager une réouverture, qui n'aura toutefois lieu que si la situation sanitaire le permet. "Je ne peux pas garantir que les restaurants ouvriront" à cette date, reconnait Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, invitée dimanche du "Grand Rendez-vous", sur Europe 1. 

En attendant, la ministre assure tout mettre en œuvre pour protéger le secteur. "On les protège encore plus fortement que ce que l'on avait fait pendant le premier confinement, avec un fond de solidarité et l'activité partielle." Depuis plusieurs semaines, les restaurateurs manifestent néanmoins leur mécontentement aux quatre coins de la France

Vers une réouverture des remontées mécaniques dans les stations de ski le 7 janvier ?

Autre secteur très impacté par la crise, celui du tourisme alpin. Si les stations de ski peuvent rouvrir durant la période des fêtes de fin d'année, les remontées mécaniques, elles, doivent rester fermées. Une décision difficile à accepter pour les professionnels du secteur, qui se préparent à un début de saison très ralenti. Le gouvernement les avait toutefois encouragé à recruter quand même leurs saisonniers. "Cela permet à ces travailleurs d'être sécurisés. Et aux employeurs d'être prêts au moment de l'ouverture des remontées", explique la ministre. 

D'après elle, ce message "a été entendu" et "95% des saisonniers ont bien été recrutés". La ministre espère une réouverture complète des stations "après les fêtes", autour du 7 janvier. Mais là aussi, il y a une réserve : "Cela suppose bien sûr que l'on puisse faire un point en fin d'année pour vérifier que l'épidémie est sous contrôle."