Dernier jour d'examen du budget à l'Assemblée : le Parti socialiste maintient la pression sur le gouvernement Lecornu
Ce lundi est le dernier jour d'examen du budget à l'Assemblée avant de s'attaquer au projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le gouvernement a les yeux rivés sur un groupe : le Parti socialiste, qui maintient la pression, tout en restant ouvert à la suite des débats budgétaires.
Pour Olivier Faure, l'histoire n'est pas encore écrite. Au micro de France Inter ce lundi matin, le premier secrétaire du Parti socialiste, rappelle qu'il n'y a pas d'accord entre le gouvernement et la gauche, mais que rien n'est joué à ce stade.
"Nous sommes sur une voie de passage étroite, mais je pense qu'elle existe. Ça supposera la vigilance des parlementaires. Je crois que c'est possible de respecter les Françaises et les Français et de faire en sorte que toutes ces horreurs qui sont contenues encore dans le projet de budget et dans le projet de financement de la Sécurité sociale disparaissent".
Le budget n'est pas votable en l'état, selon Boris Vallaud
Face à la forte pression du reste de la gauche, en particulier de La France insoumise, qui réclame haut et fort à la fois une censure du gouvernement de Sébastien Lecornu, mais aussi la destitution d'Emmanuel Macron, le Parti socialiste veut montrer que sa stratégie du compromis porte ses fruits.
Il revendique ainsi plusieurs victoires, comme la suspension de la réforme des retraites par exemple, attendue dans le PLFSS, la réindexation des pensions de retraites et des minima sociaux, ou encore celle du barème de l'impôt sur le revenu.
Toujours est-il, qu'à ce stade, le compte n'y est pas. Le chef des élus PS à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud, martèle que le budget n'est pas votable en l'état. Une manière de signaler au gouvernement que les prochains jours seront décisifs sur la position finale du parti.