Budget 2026 : Olivier Faure demande des alternatives à Sébastien Lecornu si la taxe Zucman n'est pas votée
Journée cruciale à l'Assemblée nationale car les députés de l'hémicycle vont se pencher sur l'examen de la taxe Zucman visant à créer un impôt planché de 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros. Les socialistes ont déjà de nouvelles idées si jamais cette taxe n'est pas votée.
La journée du vendredi 31 octobre est cruciale à l'Assemblée nationale puisque les députés se penchent sur la fiscalité des plus fortunés. Un sujet qui déchire l'hémicycle, notamment autour de la très controversée taxe Zucman, visant à créer un impôt planché de 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros. Et les socialistes sont prêts, comme l'expliquait ce matin Olivier Faure sur BFM TV.
Si cette taxe n'était pas votée, il a indiqué que les socialistes réclameraient d'autres taxes compensatoires. En effet, avec l'opposition du bloc central, du Rassemblement national et de la droite républicaine, Olivier Faure n'est pas dupe. Le premier secrétaire du Parti socialiste reconnaît que cette taxe n'a quasiment aucune chance de passer.
"Je vais défendre ce texte, mais je ne sais pas si ce sera voté parce qu'il y a une majorité, visiblement, contre la taxe Zucman", a déclaré Olivier Faure. Par anticipation, le chef de file du PS réclame donc au Premier ministre d'autres mesures pour compenser le rejet de ce nouvel impôt.
"Il faut trouver un compromis"
"Il faut trouver, un moment, un compromis. Puisque la taxe Zucman ne sera pas votée, vraisemblablement, il faut qu'il nous dise ce qu'il met comme outil à la place pour recueillir les milliards dont nous avons besoin", a ajouté Olivier Faure. Le député socialiste propose deux pistes. D'une part, le retour de l'impôt sur la fortune supprimé en 2017, et d'autre part, une transformation de la niche Dutreil pour diminuer les droits de succession dans le cadre des héritages.
Une manière de montrer que si le Parti socialiste défendra jusqu'au bout la taxe Zucman, il ne brandira pas immédiatement la menace d'une motion de censure en cas de rejet, préférant laisser les débats se tenir pour l'instant dans l'espoir d'obtenir de nouvelles victoires.