Continuer le télétravail, filtrer les entrées, et désinfecter. Voilà les principales mesures du plan de Valérie Pécresse pour assurer le respect des mesures de distanciation sociale dans les transports en commun après le 11 mai. À une semaine d'un déconfinement très attendu par de nombreux Français, c'est un véritable "parcours du combattant" qui attend la présidente de la région Île-de-France pour éviter que cette rentrée ne se transforme en pagaille sanitaire. D'autant que le risque est réel, rappelle au micro d'Europe 1 David O’Neill, directeur exécutif études et conseils de Kisio, la filiale de Kéolis spécialisée dans les services à la mobilité.
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"Il y a un vrai risque qu’on ait beaucoup trop de gens dans les transports en commun"
"La semaine du 11 mai, si on a un déconfinement un peu brutal, il y a un vrai risque qu’on ait beaucoup trop de gens dans les transports en commun" confirme-t-il. "Mais aujourd’hui, c’est très difficile à prévoir. Dans les autres pays, on a pu observer que les gens sont rétifs aux transports en commun dans un premier temps, et préfèrent les modes de transports individuels, comme la voiture, le vélo, ou la marche."
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"Analyser" les stations où les gens montent et descendent
Néanmoins David O'Neill préconise tout de même "d'analyser très en amont où les gens montent et descendent pour avoir une vue d'ensemble" du trafic. "Ensuite, il y aura probablement des endroits où il faudra réguler pour avoir un réseau à la fois le plus efficient possible, tout en respectant les impératifs de distanciation sociale."