Emmanuel Macron a décidé de faire un geste envers les retraités. "Pour ceux qui touchent moins de 2.000 euros par mois, nous annulerons en 2019 la hausse de la CSG subie cette année", a annoncé le président de la République lors d'une allocution télévisée, lundi soir. "C'est une mesure qui va dans le bon sens", s'est réjoui Christian Bourreau, président de l'Union française des retraités, au micro de Nikos Aliagas sur Europe 1, mardi.
Une mesure "un peu tardive, malheureusement". Il tempère toutefois en estimant que "c'est une mesure coûteuse" qui arrive de façon "un peu tardive, malheureusement" : "Je crains que cela ne soit pas suffisant pour calmer les gens qui se sont investis pendant des semaines et qui se sont un peu radicalisés."
Christian Bourreau tient par ailleurs à se désolidariser du mouvement des "gilets jaunes". "Ce sont des mouvements auxquels nous ne participons pas. Nous pensons qu'il est possible de faire connaître les points de vue auprès des pouvoirs publics sans passer par ce type de choses", explique-t-il, faisant notamment référence aux débordements qui ont émaillé les journée de mobilisation des "gilets jaunes".
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"Un sentiment de mise à l'écart" qui "n'a pas disparu". Sans participer aux manifestations, les retraités soutiennent toutefois le mouvement. Christian Bourreau évoque notamment "un sentiment de mise à l'écart" chez cette catégorie de la population qui "n'a pas disparu" : "Cela fait longtemps que l'on ampute le pouvoir d'achat des retraités." L'annonce de cette annulation de la hausse de la CSG "atténue" donc la colère des retraités mais ne l'éteint pas totalement.