Covid-19 : débuts timides pour la campagne de dépistage au Havre et à Charleville-Mézières

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Jean-Gabriel Bourgeois, édité par Manon Fossat , modifié à

Des campagnes de dépistage massif contre le Covid-19 ont débuté doucement lundi au Havre et à Charleville-Mézières. Sur la base du volontariat, les habitants peuvent aller se faire tester gratuitement et obtenir leurs résultats en quelques minutes.

Un campagne de dépistage massif au Covid-19 a démarré au Havre et à Charleville-Mézières lundi, sur la base du volontariat. Les habitants de ces deux métropoles peuvent donc bénéficier de tests antigéniques, prêts en seulement 20 minutes, ou de tests PCR, gratuits. L'objectif : mieux comprendre comment le coronavirus se transmet dans la population, mais aussi mieux isoler les malades. Les débuts de cette campagne sont pour l'instant timides, comme a pu le constater Europe 1. 

"Un geste citoyen"

Si l'on ne peut pas encore parler de vague ni de longues files d'attente devant ces centres de dépistage éphémères, ils peuvent pourtant absorber un millier de tests par jour. Jean-Jacques, un Havrais de 67 ans, s'y est lui-même rendu dès l'ouverture : "Mon test est négatif et je suis content de l'avoir fait. Pour moi c'est un geste citoyen comme d'aller voter. Allez-y, allez vous faire tester. Avant les fêtes ça me semble important", appelle le sexagénaire.

Comme lui, ce sont surtout des retraités qui sont venus se faire tester pour ce premier jour, mais ça n'inquiète pas Léo Janin, de la protection civile : "Dans certains quartiers, on reçoit plus de personnes qui sont en pause repas. Le soir ce sont plus de familles, et le mercredi également. Chacun va trouver un créneau qui lui correspond pour être accueilli". Et cette opération de grande ampleur va durer jusqu'au vendredi 18 décembre. 

"Le moyen de protéger les siens"

La campagne de dépistage a également démarré doucement à Charleville-Mézières, dans les Ardennes, une région particulièrement touchée par le coronavirus : "Les débuts sont pour l'instant modéré", reconnaît le maire de la ville Boris Ravignon.

"Le point intéressant, c'est que même s'il n'y a eu lundi soir qu'environ 200 personnes qui se sont faites tester, on a quand même plusieurs cas positifs", poursuit l'édile, qui entend bien redoubler d'effort en terme de communication : "Il va nous falloir compléter l'information sur ce sujet pour convaincre de se rendre dans les centres et de se faire dépister en masse. C'est gratuit, c'est rapide. Et surtout, c'est vraiment le moyen de protéger les siens. Dans cette période de fin d'année, on va se retrouver avec ceux à qui on tient le plus et personne n'a envie de leur transmettre cette cochonnerie qu'est le Covid."