110 Français ont débarqué à Barcelone. 1:29
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Sophie Eychenne avec AFP, édité par Antoine Terrel
450 Français se trouvaient à bord du Costa Deliziosa depuis plusieurs semaines, et étaient bloqués en mer en raison du coronavirus. Lundi, 110 d'entre eux ont enfin pu débarquer à Barcelone, et devaient être rapatriés à Montpellier dans la soirée. Pour les autres, la fin du voyage est prévue à Gênes, en Italie.

Pour ces vacanciers, le voyage s'était éternisé. Après plusieurs semaines bloqués en mer en raison du coronavirus, des centaines de passagers de deux navires de croisière ont enfin pu mettre le pied à terre lundi, dans les ports de Marseille, mais aussi de Barcelone. 110 Français ont notamment débarqué dans la ville catalane, et devaient rejoindre Montpellier dans la soirée. 

À Marseille, plus de 1.700 passagers, dont 700 Français, ont débarqué du navire Magnifica. En revanche, la préfecture des Bouches-du-Rhône avait refusé d'autoriser le navire Costa Deliziosa de la compagnie Costa à faire une escale imprévue dans la ville, et le paquebot a dû rejoindre Barcelone. 

450 Français se trouvaient à bord du Costa Deliziosa, où aucun cas de coronavirus n'a été signalé. Mais finalement, 110 d'entre eux ont débarqué à Barcelone lundi. Pris en charge, ils ont ensuite été acheminés vers Montpellier à bord d'une dizaine de bus escortés par la police et le Samu, et devaient arriver dans la soirée. Avant d'embarquer, tous ces ressortissants ont reçu un masque et des gants, et n'étaient pas plus de 15 par véhicule, pour respecter les distances de sécurité. "On est ravis de remettre les pieds sur terre au bout d'un mois", se réjouit Yves, à bord avec son épouse Mireille, au micro d'Europe 1. 

De nombreux passagers veulent récupérer leur voiture à Gênes

Une fois arrivés à Montpellier, les passagers seront accueillis au centre culturel et de conférence Corum par des équipes de la Croix-Rouge, des pompiers, de la préfecture et de la ville. Ils y seront recensés avant d'être répartis dans plusieurs hôtels de la ville pour y passer la nuit. Mardi, un TGV sera mis à leur disposition pour les ramener dans leur ville d'origine. 

Et les autres passagers français ? La majorité ne sont pas descendus en Espagne, préférant rester sur le bateau pour débarquer dans le port italien de Gênes, point de départ de la croisière, pour la plupart d'entre eux afin de récupérer leur véhicule. Ceux qui n'ont pas de solution de retour devraient être rapatriés mercredi vers Nice et Marseille, en bus.