Coronavirus : "Probable" obligation du port du masque dans les transports publics après le 11 mai

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Lors d'une conférence de presse, dimanche, Édouard Philippe a annoncé qu'il y aurait une "probable" obligation du port du masque dans les transports publics après le 11 mai. Le ministre de la Santé Olivier Véran a ajouté que le gouvernement prévoyait "une production d'environ 17 millions de masques par semaine en France".

Le Premier ministre Édouard Philippe et le ministre de la Santé Olivier Véran ont tenu dimanche une conférence de presse pour faire le point sur la situation de l'épidémie de coronavirus. "Il est probable, s'agissant des transports publics, qu'il soit obligatoire pour les utilisateurs de porter un masque grand public" après le 11 mai face à l'épidémie du coronavirus, a indiqué Édouard Philippe. Edouard Philippe doit présenter à la fin du mois le plan détaillé de sortie du confinement, imposé depuis le 17 mars.

 "Dès lors que nous allons procéder progressivement à des confinements, nos concitoyens vont se retrouver dans des configurations où la densité va être évidemment beaucoup plus grande (dans les transports publics), il faut donc que nous étudions les gestes barrières et la distanciation qui est susceptible d'être mise en œuvre", a-t-il poursuivi lors d'un point de situation sur l'épidémie.

Le gouvernement prévoit une production de 17 millions de masques par semaine

"Ce sont huit millions de masques qui ont été produits la semaine écoulée dans notre pays et on prévoit une production d'environ 17 millions de masques par semaine en France", notamment par la filière de l'industrie textile, a précisé de son côté le ministre de la Santé, Olivier Véran. 

 

Ces masques, baptisés "grand public", "répondent à des normes (...) filtrer les gouttelettes qui contiennent du virus" et "on sait qu'ils garantissent un niveau d'efficacité intéressant", a-t-il ajouté, alors que la gestion par le gouvernement de la pénurie d'équipements de protection, pour les soignants notamment et pour le reste de la population, a été très critiquée.

L'objectif est, selon Olivier Véran, de pouvoir "équiper les Français qui le souhaiteront". Pour leur distribution, le ministre a envisagé "un amorçage par l'Etat" et a estimé qu'il serait "très important de travailler avec les maires, pourquoi pas avec la grande distribution".