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Virginie Riva, édité par Ugo Pascolo
Dès lundi une campagne de dépistage via des tests antigéniques va être lancée dans une trentaine de lycées de la région Île-de-France. Une opération qui doit permettre de détecter les cas positifs chez les élèves, mais aussi au sein des personnels de l'Éducation nationale. 

Un dépistage massif. Dès lundi en Île-de-France, des tests antigéniques pour détecter le coronavirus vont être déployés dans une trentaine de lycées volontaires de la région. Mais alors que le pic de la seconde vague a été franchi, n'est-ce pas trop tard pour mettre en place un tel dispositif ? Non, répond au micro d'Europe 1 l'épidémiologiste Martin Blacher. "Plus que de faire du tester-tracer-isoler, on va dépister. C'est-à-dire tester un ensemble de gens qu'ils soient cas contact ou pas."

Une contamination résiduelle importante ? 

Ce dépistage a été rendu nécessaire par la décision d'Emmanuel Macron de maintenir les lycées ouvert pendant le reconfinement. "Les seuls endroits qui ne sont pas soumis au confinement ce sont les collèges et les lycées. C'est donc là qu'on suppose qu'il y a une contamination résiduelle la plus importante. D'où le fait de déployer les tests antigéniques prioritairement dans ces établissements."

Plus de 13.000 élèves positifs

Et les chiffres semblent confirmer les dires de l'épidémiologiste, puisque sur le ministère de l'Éducation nationale fait état de trois lycées fermés sur les 4.300 que compte le territoire, de 13.878 contaminations parmi les élèves et plus de 2.000 au sein des personnels. Le virus circule donc toujours dans les établissements scolaires. 

Avec ce dépistage dans la région Île-de-France, l'objectif est donc de détecter les cas de contaminations aussi bien chez les personnels de l'Education nationale que chez les élèves. Lycéens qui sont, pour rappel, plus propices à développer une forme asymptomatique de la maladie. À terme, ce dépistage doit tout simplement permettre de mettre fin à la présence du Covid-19 dans les lycées.