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Coronavirus : plusieurs écoles ont fermé en raison de cas suspects

Victor Dhollande-Monnier , édité par Antoine Terrel - Mis à jour le . 1 min
Plusieurs écoles ont déjà dû refermer leurs portes. Photo d'illustration.
Plusieurs écoles ont déjà dû refermer leurs portes. Photo d'illustration. © AFP

Alors que les écoles ont rouvert progressivement leurs portes cette semaine, plusieurs établissement ont d'ores et déjà dû les refermer après avoir recensé des cas suspects de coronavirus, notamment parmi les enseignants et le personnel encadrant. 

La réouverture des écoles continue de diviser les parents et le personnel enseignant. Alors que, selon le ministère de l'Éducation nationale, quelque 1,5 million d'écoliers ont retrouvé cette semaine les bancs de l'école dans les écoles maternelles et primaires, au moins 150.000 collégiens de 6e et 5e doivent leur emboîter le pas dans les zones vertes à partir de lundi. Mais dans plusieurs départements, des écoles qui avaient déjà ouvert ont dû refermer leurs portes à cause de suspicions de coronavirus

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À Toulon, Marseille, Montpellier, Dijon, Poitiers, Tours, ou encore Angers, des écoles maternelles et primaires ont recensés des cas suspects de Covid-19 parmi les enseignants, les directeurs ou le personnel encadrant, beaucoup plus rarement chez les enfants. À chaque fois, les recteurs d’académie n’ont pris aucun risque, et, avant même de recevoir les résultats des tests, ont fermé les écoles quand elles avaient déjà ouvert leurs portes. Sinon, la rentrée a été repoussée à une date ultérieure.

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"On se retrouve avec des établissements dangereux"

Au total, ce sont plus de 50 établissements scolaires qui sont concernés. Face à cette situation, Nicolas Glière, professeur de français et membre du collectif de "Stylos rouges, estime qu'il faut reporter la rentrée en septembre. "C’est complètement irresponsable de rouvrir ces établissements pour si peu de semaines", s'indigne-t-il au micro d'Europe 1. "On se retrouve avec des établissements dangereux dans lesquels les adultes risquent de tomber malades, de transmettre la maladie." Et le professeur de prévenir : "Ça va continuer à augmenter, ça va continuer à rendre tout le monde malade, et à cause de cela, le confinement n’aura peut-être servi à rien". 

Quand les tests reviennent négatifs, la décision est prise au cas par cas d’ouvrir à nouveau l’école. En revanche, si les tests sont positifs, les lieux devront être impérativement désinfectés, et il faudra identifier les personnes contact. Et pour la réouverture, "on ne prendra aucun risque", assure à Europe 1 un proche du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer . "C’est la seule manière de rassurer les parents pendant cette période si délicate."