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Laetitia Drevet , modifié à
Pour s'assurer que les petits commerces se relèvent de leur fermeture due à la crise du coronavirus, Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants de France, demande aux ministres de l'Economie et du Travail un report des soldes à la fin juillet, au lieu du 24 juin. 
INTERVIEW

Fermés pendant deux mois, les petits commerces subissent de plein fouet la crise du coronavirus. Partout en France, ils ont certes pu rouvrir lundi, mais redoutent de voir arriver trop vite la période des soldes, qui les obligerait à vendre en promotion des produits à peine réceptionnés. "Vues les circonstances inédites, j'ai demandé hier (lundi, Ndlr) aux ministres de l'Economie et du Travail que l'on nous donne très vite une date de report des soldes", explique Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants de France, au micro d'Europe 1, mardi.

La date des soldes annoncée fin mai

"Nous demandons un report des soldes fin juillet", affirme-t-il. Une date sur laquelle l'ensemble des commerçants ne tombe pas d'accord. "Nous ne sommes pas que des indépendants, il y a aussi les grandes surfaces, le grand commerce. Sur le principe, eux sont plutôt pour ne pas trop repousser les soldes...", souligne Francis Palombi. 

La date des soldes d'été devrait être annoncée par Bruno Le Maire fin mai. "Cela nous paraît un peu lointain pour que les commerçants indépendants puissent se préparer...", regrette Francis Palombi. Autre point sur lequel il espère être entendu au plus vite : sa demande au ministre de l'Economie d'un "gel symbolique" des grandes promotions proposées hors soldes par les grandes enseignes, pour ne pas, dit-il, "affaiblir encore plus les très petites entreprises et les petits commerçants".