Vendredi marquait le premier jour du deuxième confinement en France. 1:26
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, édité par Jonathan Grelier , modifié à
Malgré le premier jour de confinement, de nombreux Français se déplaçaient dans les rues et les gares des métropoles, vendredi. "Si des personnes essaient de contourner les mesures du confinement, on pourrait avoir un échec", alerte Bruno Mégarbane du service de réanimation de l’hôpital Lariboisière, samedi sur Europe 1.

Avec encore près de 50.000 nouveaux cas de coronavirus enregistrés vendredi au cours des précédentes 24 heures, les contaminations ne faiblissent pas en France. Et par rapport à mars dernier, la nouvelle version du confinement a été quelque peu assouplie. Bilan : les premières images en provenance des métropoles semblent bien différentes. Des magasins interdits d'ouvrir qui choisissent de braver l'interdiction, beaucoup de monde sur les routes, dans les trains, dans les rues… Il n'en fallait pas plus pour inquiéter les soignants. "Si des personnes essaient de contourner les mesures du confinement, on pourrait avoir un échec comme on a connu avec le couvre-feu", alerte Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation à l’hôpital parisien Lariboisière, samedi sur Europe 1.

"Ceci dépend de chacun d'entre nous"

"Il est prévu dans une dizaine de jours une saturation totale des lits de réanimation par la Covid-19. Et donc de très grandes difficultés en vue pour la prise en charge des autres patients. Il faudrait bien sûr très rapidement casser le rythme de circulation du virus et ceci dépend de chacun d'entre nous", poursuit-il. Peu rassuré, l'hospitalier estime que "certes, il y a les décisions sanitaires gouvernementales, mais il y a ensuite aussi leur application à l'échelle de la vie quotidienne par chacun d'entre nous".

"N'essayer d'aucune façon de contourner les fermetures"

"Il faut absolument se tenir aux décisions prises et n'essayer d'aucune façon de contourner les fermetures de magasins demandées, l'arrêt des rassemblements et la limitation des déplacements, sources de la poursuite de la diffusion du virus dans la population", conclut-il.