Coronavirus : 369 cas confirmés dans les armées selon Florence Parly

La ministre des Armées a été auditionnée vendredi par la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat.
La ministre des Armées a été auditionnée vendredi par la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat. © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP
Vendredi, lors d'une audition par la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, la ministre des Armées Florence Parly a annoncé qu'un total de 369 cas de contaminations au coronavirus avaient été confirmés par test dans les armées. 

Un total de 369 cas de contamination au coronavirus ont été confirmés par tests dans les armées, 867 cas  "déclarés", 3.800 cas étant "probables et possibles", a indiqué vendredi au Sénat Florence Parly, annonçant aussi que la relève de Barkhane pourrait être repoussée.

La ministre des Armées et la secrétaire d'État Geneviève Darrieussecq ont été auditionnées en visioconférence par la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat. Florence Parly a annoncé que le mandat des actuelles forces de l'opération antidjihadiste Barkhane, ayant rejoint le théâtre d’opération au Sahel en février, "pourrait être prolongé d'un ou deux mois", selon un communiqué de la commission.

3.800 cas "probables et possibles"

La ministre a détaillé la situation sanitaire des armées, selon ce communiqué : "369 cas de contamination confirmés par tests, 867 cas 'déclarés', une estimation de 3.800 cas 'probables et possibles'. Elle a également présenté un bilan de l'opération militaire Résilience, visant à soutenir les Français face à l'épidémie de Covid-19 : "139 patients ont été transférés depuis les régions les plus touchées, 130 soignants ont été acheminés vers des hôpitaux en tension. 6.000 personnes de plus ont été accueillies en consultation dans les Hôpitaux d’instruction des armées, où 121 patients sont aujourd’hui soignés en réanimation".

Saluant "un effort extraordinaire" des armées, le président LR de la commission, Christian Cambon, a mis en garde contre "l’usure, dans cette 'course de fond'". "Cet engagement a un coût, en particulier sur le plan humain. La loi de programmation militaire devra être pleinement appliquée pour permettre, demain, la régénération du potentiel", a-t-il souligné.