Christine Kelly et vous - Une plaque commémorative pour Nahel ? «La gauche a toujours aimé glorifier les délinquants», fustige Éric Naulleau
Durant la mobilisation de ce vendredi 27 juin pour Nahel, Raphaël Adam, le maire de Nanterre, a proposé l'installation d'une plaque commémorative en la mémoire du jeune homme. Invité de l'émission "Pascal Praud et vous", Éric Naulleau a largement critiqué cette idée. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Des propos qui ont suscité la polémique. Pendant le rassemblement en hommage à Nahel, le jeune homme tué après un refus d'obtempérer, le maire de Nanterre (Hauts-de-Seine) Raphaël Adam a émis l'idée d'ériger une "plaque commémorative" à la mémoire du jeune homme. "La gauche, et plus encore l'extrême gauche, a toujours aimé glorifier les délinquants", a estimé l'essayiste Éric Naulleau, invité de l'émission "Christine Kelly et vous" de ce lundi 30 juin.
"Quand le délinquant, c'est Jean Valjean, ça va, parce que Jean Valjean, c'était une victime de la société. Et là, on veut glorifier Nahel. Je le dis à mon tour, c'est une situation tragique, mais c'était dans le cadre d'un comportement délictueux, qui aurait sans doute entraîné des conséquences encore plus graves s'il n'avait pas été arrêté. Il conduisait un bolide, il pouvait très bien tuer des gens, c'était extrêmement probable", a-t-il analysé au micro de Christine Kelly.
Le polémiste s'oppose à l'idée d'une plaque commémorative pour Nahel en faisant la comparaison avec "des gens qui sont morts sans aucune ambiguïté, comme Samuel Paty". Il assure que cette proposition est un "argument électoral" de la part du maire Raphaël Adam, qui "parle à une certaine partie de la France et de la population".
"Il ne peut pas faire autrement parce qu'il veut garder son poste. Quand il tient ce discours, il s'adresse à la frange radicalisée. C'est du clientélisme pur. Si j'étais à sa place, j'organiserais un référendum où tous les administrés pourraient parler et pas seulement la centaine de personnes qui était présente. On ne peut pas envoyer valser toutes les valeurs. C'est tout juste si on ne demande pas l'entrée au Panthéon de Nahel. Il y a quand même un délire extrême gauchiste qu'il va falloir stopper", a-t-il conclu.
    
    
    
    
    
    