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Affaire Nahel : décision le 5 mars 2026 sur le recours du policier contre son renvoi aux assises

Gauthier Delomez avec William Molinié . 1 min
Justice (Photo d'illustration)
Il s’agit là de la première affaire de corruption avérée, depuis l’ouverture, en octobre dernier, de la cellule anticorruption et criminalité organisée au sein du parquet de Marseille. © AFP

La cour d'appel de Versailles indique qu'elle rendra sa décision sur le recours du policier Florian M., auteur du tir mortel sur Nahel en juin 2023, contre son renvoi aux assises le jeudi 5 mars 2026. Une audience s'est tenue ce jeudi en chambre du conseil et la décision a été mise en délibéré.

La décision sur le recours du policier Florian M., auteur du tir mortel sur Nahel en juin 2023 qui avait déclenché plusieurs nuits d'émeutes en France, contre son renvoi aux assises a été mise en délibéré et sera rendue le jeudi 5 mars 2026, annonce la cour d'appel de Versailles dans un communiqué. Une audience s'est tenue ce jeudi en chambre du conseil pour examiner le recours du policier.

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Le policier maintient que son tir était légitime

Une information judiciaire avait été ouverte contre le fonctionnaire de police après la mort de Nahel Merzouk, âgé de 17 ans, suite à un refus d'obtempérer à Nanterre, près de Paris. Le 3 juin dernier, les magistrats ont rendu leur ordonnance de règlement et clôturé l'instruction, rappelle la cour d'appel de Versailles.

Le policier Florian M. conteste son renvoi pour meurtre devant la cour d'assises. Il maintient que son tir était légitime, en disant s'être senti en danger à trois niveaux : pour son collègue qui avait les bras à l'intérieur du véhicule, pour lui-même puisqu'il se trouvait entre la voiture et un muret, et pour les piétons un peu plus loin.

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Les juges d’instruction ont considéré que ce policier avait volontairement tué le jeune Nahel, malgré des investigations qui ont pourtant démontré que son tir avait été dévié par le redémarrage volontaire de la voiture. A l’origine, le policier visait bien plus bas que dans le thorax, au niveau des parties non vitales. Insuffisant pour les juges qui ont estimé qu’il ne pouvait pas ignorer qu’en tirant, il risquait de toucher mortellement le conducteur.