Les difficultés à trouver de l'essence n'ont pas découragé les Français à partir en vacances pour la Toussaint. 1:49
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Geoffrey Branger, édité par Ophélie Artaud , modifié à
Si les problèmes d'approvisionnement s'améliorent dans les stations services, une station sur quatre serait toujours en rupture d'essence ou de gazole. Une situation qui intervient en plein week-end de départ pour les vacances de la Toussaint. Si les Français ne renoncent pas à partir en congés, ils changent leurs habitudes.

La Première ministre Élisabeth Borne l'assure : "les Français peuvent partir confiants". Mais faut-il s'inquiéter de ne pas trouver de carburant au premier jour des vacances de la Toussaint ? Selon le gouvernement, seulement 13 % des stations ont encore des problèmes d'approvisionnement pour au moins un carburant ce matin. Mais ce chiffre serait sous-estimé. D'après les données publiques, une station sur quatre serait en réalité en rupture d'essence ou de gazole.

Des vacances près de chez soi

 

Ces manques ne devraient pas avoir de conséquences sur les vacanciers. Le gouvernement a mis en place des dispositifs pour que les axes principaux, les autoroutes, les routes nationales qui voient beaucoup de passages pendant cette période soient desservis en priorité. Il devrait donc être possible, sans trop de problèmes, de faire son plein sur la route des vacances ce samedi.

 

Si l'amélioration est tardive, les Français ne renoncent pas à partir cet automne. Ils s'adaptent pour éviter tout problème avec leur voiture. Certains ont fait le choix cette année de partir en avion ou en train. La SNCF attend une fréquentation en gare supérieure de 10 % aux années précédentes.

Des taux d'occupation identiques aux années précédentes

 

Ensuite, ceux qui prennent leur voiture ne vont pas partir loin de leur domicile. "On n'a pas de gens qui vont du nord vers le sud, qui traversent toute la France. Ils vont plutôt voyager dans un rayon de 3 h de route à peu près", explique Solange Lescure, directrice nationale des Gîtes de France. "L'objectif est de ne pas partir trop loin pour se satisfaire d'un plein pour le trajet. Et de ne pas prendre de risque."

 

Enfin, si selon les retours de différents professionnels du tourisme, cette crise des carburants n'a pas refroidi l'envie de bouger des Français, il y a eu très peu d'annulations et les taux d'occupation sont plutôt bons et raccord avec ceux de l'an dernier.