Cambriolage au Louvre : l'exécutif sous le feu des critiques, accusé de «faillite sécuritaire»
Au lendemain du cambriolage survenu au Louvre, avec près d'une dizaine de bijoux dérobés, l'exécutif est critiqué de toute part chez les politiques, de gauche comme de droite. Ces derniers regrettent une faillite sécuritaire, assumée par Gérald Darmanin ou Rachida Dati.
Le cambriolage survenu dimanche au Louvre ne cesse de susciter de très vives réactions. L'exécutif se retrouve sous le feu des critiques, les politiques de gauche comme de droite dénonçant une "faillite sécuritaire".
"Une image déplorable de la France"
"On ne peut pas imaginer, quand on est Français, que le musée du Louvre puisse être aussi facilement accessible pour les cambrioleurs", s'est par exemple insurgé Hervé Morin, président centriste de la région Normandie, au micro de Sonia Mabrouk dans la Grande interview Europe 1-CNews.
En toile de fond, la question de la responsabilité, dont le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, ne se défausse pas. "Nous avons failli et donné une image déplorable de la France", a admis ce dernier, quand Rachida Dati a évoqué une protection et une sécurisation du patrimoine "sous-estimées", sur le plateau de Pascal Praud. "Le musée du Louvre n'est pas conçu pour recevoir 10 millions de visiteurs, il n'est pas confronté aux nouvelles formes de délinquance", a-t-elle ajouté.
Enfin, face à la polémique, Emmanuel Macron a lui aussi réagi. "Les oeuvres seront retrouvées et les auteurs traduits en justice", a promis le chef de l'Etat.