Le Bourget : comme le spatial a pris une place de choix au cœur de cette 55e édition du Salon
Le Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget ouvre officiellement ses portes au public ce vendredi. Une édition au cours de laquelle le spatial a pris une place de choix.
Plusieurs compagnies aériennes, qui n'avaient pas un seul Airbus dans leur flotte, ont passé pour la première fois d'importantes commandes de l'avionneur européen, au détriment de son rival américain Boeing. Autre fait majeur, la montée en puissance du spatial, comme l'explique Darot Dy, consultat aéronautique au cabinet Roland Berger.
"Pour la première fois au cours de ce Salon, vous avez eu un Space Hub avec, par exemple, l'Agence spatiale européenne, le CNES mais aussi le Ministère des Armées, avec un stand particulièrement visible pour montrer les capacités militaires françaises en orbite et affirmer vraiment la dimension stratégique du spatial dans les conflits".
Le Bourget a viré au kaki
Autre incontournable, les drones d'observations ou d'attaques, de plus en plus automatisés. Si le Bourget a viré au kaki, comme l'ont dit plusieurs experts, il y a eu des absents comme les taxis volants, pourtant omniprésents lors des précédentes éditions, souligne Jérôme Bouchard, du cabinet Oliver Wyman.
"Deux grands changements : un parti-pris technologique qui est beaucoup plus sur les moteurs hybrides et un petit peu moins sur le 100% électrique. Et puis, des fonds de plus en plus difficiles à trouver pour ces start-ups qui en consomment énormément". Enfin, la décarbonation aura aussi été un sujet, mais clairement passé au second plan.