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Pierre Herbulot, édité par Laetitia Drevet
Conséquence surprenante du déconfinement, les piqûres de tique devraient enregistrer une hausse importante, préviennent les scientifiques. Au micro d’Europe 1, Pascale Frey Klett, directrice de recherche à l’Institut de recherche agronomique et écologique (INRAE), donne quelques conseils pour les éviter.

C’est une conséquence pour le moins inattendue du déconfinement. Les scientifiques s’attendent ces jours-ci à enregistrer une forte hausse du nombre de piqûres de tiques, après une promenade en forêt ou une après-midi au parc. Au micro d’Europe 1, Pascale Frey Klett, directrice de recherche à l’Institut de recherche agronomique et écologique (INRAE), donne quelques conseils pour les éviter.

"En forêt, le mieux c’est d’y aller en étant couvert, avec un vêtement long et couvrant au niveau des jambes et des bras, si possible de couleur claire : cela permet de voir, au fil de la promenade, si une tique n’est pas entrain de grimper. Le mieux, c’est aussi de porter ses chaussettes au-dessus du pantalon", explique-t-elle.

"Bien couper l'herbe du jardin"

Et attention, les tiques peuvent aussi bien sévir dans vos jardins. "Là, c’est plus difficile de toujours se couvrir avant de sortir. Il faut donc veiller à bien couper l’herbe, là où l’on se tient en général, et à laisser les espaces sauvages en périphérie", ajoute Pascale Frey Klett.

Si une tique vous pique malgré tout, il est possible de le signaler sur l’application pour smartphone "Signalement tique", et d’envoyer la bête qui vous a piqué à des scientifiques, qui étudient les virus transmis par l'acarien.