Trois choses à savoir sur les tiques

Le bois de Vincennes est notamment concerné par les tiques.
Le bois de Vincennes est notamment concerné par les tiques. © AFP
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Où se fait-on mordre, quels sont les risques,et que faire en cas de morsure ? Europe 1 fait le point sur l'attitude à adopter avec les tiques.

Avec l'arrivée du printemps, les tiques sortent de leur hibernation partout en France. Invité du Grand direct de la santé lundi sur Europe 1, le Professeur François Bricaire, infectiologue, a expliqué l'attitude à adopter en cas de morsure et les lieux à risques.

Où se fait-on mordre ? "La répartition des tiques en France est très inégale, mais il y a une extension dans plus en plus de régions", explique François Bricaire. "Le phénomène a commencé dans l'est de la France avant de se propager dans les zones ouest et aussi désormais la région parisienne", détaille-t-il. "Les morsures interviennent dans la nature. On retrouve notamment beaucoup de tiques dans les herbes hautes, les forêts ou les bosquets et les morsures interviennent généralement assez bas, au niveau de la cuisse ou des jambes, là où la tique peut aller à travers les vêtements en se glissant pour aller mordre", poursuit-il.

Quels sont les risques ? Se faire mordre par une tique peut injecter des germes et risquer de déclencher la maladie de Lyme. Des recherches sont actuellement en cours pour déterminer la part de tiques porteuses de germes. Pour le Professeur François Bricaire, cette part est "variable selon les régions". "Il y a des zones où 10 à 20% des tiques sont porteuses de germes et peuvent donc être infectantes pour nous", explique-t-il.

Que faire en cas de morsure ? Le conseil majeur "est d’essayer de repérer le plus vite possible les tiques après une visite dans une zone où l'on peut être mordu". Chez les enfants, il est également conseillé de regarder derrière les oreilles et derrière les cheveux. "Il est également conseillé de se doucher", les tiques partent en effet relativement vite avant d'avoir commencé à manger le sang humain, avance le professeur spécialiste en infectiologie.