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Assassinat de Mehdi Kessaci : «On est dans une autre dimension, dans une guerre», pointe Alexandre Devecchio

Ugo Pascolo - Mis à jour le . 1 min

Pour Alexandre Devecchio, si l'assassinat de Mehdi Kessaci est bel et bien une forme d'avertissement envers son frère, militant anti-trafics, "on bascule dans autre chose [...] dans une guerre". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

C'est, selon les mots du Garde des Sceaux Gérald Darmanin, un "point de bascule sidérant". Jeudi vers 14h30, Mehdi Kessaci, le frère du militant anti-narcotrafic Amine Kessaci, a été abattu en pleine rue, de quatre balles dans le thorax. Un mode opératoire qui rappelle celui des règlements de compte entre trafiquants. Seulement voilà, Mehdi Kessaci est inconnu des services de police. Dès lors la question se pose : le meurtre est-il une forme d'avertissement pour son frère ? L'enquête devra le déterminer. 

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Mais si tel est le cas, "on bascule dans autre chose, une forme d'État dans l'État s'ils s'en prennent carrément à des militants", observe dans Eliot Deval et vous Alexandre Devecchio. "On est vraiment dans une autre dimension, effectivement une guerre. À partir du moment où il y a un État dans l'État, on est dans une guerre. Et ensuite, pour ce qui est de la violence en général dans certaines cités, on parle de territoires perdus de la République. Donc il faudra bien les reconquérir. Et je me demande si ça ne va pas devenir, à un moment ou à un autre, le rôle de l'armée, sachant que l'armée a un avantage sur la police : elle peut agir avec des mesures d'exception, sortir du cadre de l'État de droit tel qu'on le connaît aujourd'hui."