Jamais le taux de réussite au baccalauréat n’avait été aussi élevé. 95.7% des 745.900 candidats ont été reçus cette année au terme de la première session de rattrapage, 7,6 points de mieux qu’en 2019 selon le ministère de l’Education nationale. En raison de la crise du coronavirus, les épreuves du baccalauréat qui se déroulent habituellement en juin ont été supprimées et l’évaluation s’est faite sur le contrôle continu. Seules les notes du premier et deuxième trimestres ont compté dans les résultats.
"Il ne faut pas dire que le bac a été donné cette année. Il y a eu du travail effectué tout au long de l’année", a rappelé Sophie Vénétitay, professeur de sciences économiques et sociales et secrétaire générale adjointe du syndicat SNES-FSU, au micro d’Europe 1. "Le contrôle continu peut être extrêmement différent selon les établissements et les jurys", explique-t-elle.
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Accueil renforcé et travail en petits groupes
Sophie Vénétitay s’est également interrogée sur l’arrivée de ces élèves dans l’enseignement supérieur. Après plusieurs mois sans aller physiquement dans un établissement scolaire, ils vont devoir faire leurs preuves à la rentrée. "On sait que le confinement a des effets sur ce que les élèves ont pu apprendre. Il faudra faire attention aux conditions dans lesquelles ils vont faire leur entrée dans le supérieur. […] L’accueil renforcé des bacheliers doit passer par plus de travail en petits groupes, mais aussi un accompagnement renforcé, ce qui nécessite plus de professeurs", a-t-elle conclu.