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Airbags défectueux Takata : l'avocat des victimes déplore une réaction «tardive» du gouvernement après l'immobilisation de 800.000 véhicules

Brieuc Boschet . 1 min
Céline Géraud

Europe 1 13h

Céline Géraud

Ce mardi 24 juin, le ministère des Transports a annoncé l'immobilisation de 800.000 nouveaux véhicules, équipés d'airbags considérés à risques. Quelque 2,5 millions de voitures sont désormais concernés et 1,7 million sont frappés d’interdiction de conduite. Mais l'avocat de plusieurs victimes met en doute l'efficacité de la mesure.

Nouveau rebondissement dans le scandale des airbags Takata. Après la mort d'une conductrice, le 11 juin 2025, due à l'explosion de son airbag, le gouvernement a ordonné l'immobilisation de 800.000 véhicules supplémentaires.

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Sont concernés, des véhicules en Corse, en Outre-mer mais aussi en Métropole. Avec cette annonce, 1,7 millions de voitures sont désormais visées par une procédure stop-drive. Le ministère des Transports demande aussi que chaque conducteur concerné se voit proposer un véhicule de remplacement.

"Ça a été un désordre sans nom"

Tant que leurs airbags n'ont pas été remplacés, les 1,7 millions de véhicules visés par la mesure sont interdits de circulation. Si on y ajoute ceux qui font l'objet d'un rappel sans procédure stop-drive, il y a au total 2,5 millions de voitures concernées, 200 modèles et 30 marques.

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L'annonce laisse toutefois dubitatif Christophe Lèguevaques, l'avocat de plusieurs victimes dans ce dossier. "C'est une réaction qui est tardive puisque le problème est connu de tous depuis 2014 au moins", déplore-t-il. Ce dernier se montre sceptique quant à l'efficacité de la mesure. 

"L'année dernière, quand Citroën a lancé son stop-drive dans le sud de la France, cela concernait 250.000 véhicules. Ça a été un désordre sans nom pendant 10 mois. J'ai du mal à croire que les constructeurs vont mettre à disposition des véhicules aux 800.000 personnes", fait-il remarquer. 

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De son côté, l'association de consommateur UFC-Que choisir a dénoncé, ce mercredi matin, une improvisation totale de la part du gouvernement, elle demande la création d'une commission d'enquête parlementaire.