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Airbags Takata défectueux : les Citroën C3 et DS3 immobilisées... Quelle procédure suivre si vous êtes concerné ?

Alexis de la Fléchère

Les airbags défaillants du fabricant Takata ont fait une deuxième victime en France métropolitaine, conduisant le constructeur automobile Citroën à demander mardi l'immobilisation immédiate de toutes les C3 et DS3 en Europe encore équipées de ce type d'équipement dangereux.

C'est un airbag censé sauver des vies mais qui peut devenir une arme mortelle. Le ministre des Transports a demandé mardi l'immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 nécessitant un changement d'airbag, dont un modèle défaillant a fait une deuxième victime en métropole le 11 juin.

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200.000 véhicules à prendre en charge

Concrètement, le ministre des Transports ne peut pas interdire formellement aux automobilistes de rouler. Les conducteurs concernés pourront donc continuer à circuler s’ils le souhaitent : il n’y a pas d’amende, pas de retrait de points.

Cependant, Citroën est désormais obligé d’élargir son fameux "stop drive" à tous les véhicules rappelés. Une mesure qui impose au constructeur d’envoyer une alerte maximale à ses clients. Le message est clair : danger ultime, arrêtez de conduire votre voiture, loin du simple rappel préventif.

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Selon le service communication de la marque, des véhicules de prêt sont prévus pour ceux qui devront attendre trop longtemps la réparation de leur véhicule. En France, un peu plus de 200.000 voitures restent à prendre en charge mais attention, même si rouler reste autorisé, en cas d’accident, un assureur pourrait refuser l’indemnisation s’il est prouvé que l’airbag Takata a joué un rôle et que le conducteur a ignoré l’alerte.