Adil Rami s'engage contre les violences conjugales : "C'est une cause qui me tient particulièrement à coeur"

Adil Rami - FRANCK FIFE / AFP
Adil Rami participe à une campagne de lutte contre les violences faites aux femmes. © FRANCK FIFE / AFP
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Thibaud Le Meneec
Invité du grand journal de Matthieu Belliard sur notre antenne, lundi soir, le champion du monde et défenseur de l'OM est revenu sur son engagement contre les violences faites aux femmes avec la plateforme 3919.
INTERVIEW

"Il faut qu'on fasse rentrer le 3919 dans la tête de toutes ces femmes ou des proches de victimes de cette cause." Sur Europe 1, lundi soir, Adil Rami a expliqué son engagement au sein de la campagne de cette plateforme d'écoute destinée à lutter contre les violences faites aux femmes.

 

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"Apporter cette fraîcheur et cette notoriété". Le champion du monde tricolore a participé à l'élaboration de phrases chocs, de "punchlines" pour marquer les esprits, alors qu'une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint : on voit ainsi des slogans comme "Certaines attaques sont indéfendables" ou "Pour cette femme, faire le bon appel est une question de survie" avec le hashtag #ContrerLesFrappes.

"Je suis apprécié pour la personne que je peux être, sensible, naturel et bon vivant. Si je peux apporter cette fraîcheur et cette notoriété en France pour me faire entendre pour une cause qui me tient particulièrement à cœur, pourquoi pas !", a-t-il défendu au micro de Matthieu Belliard.

Un engagement qui n'est pas né aujourd'hui. Aujourd'hui cadre du vestiaire de l'Olympique de Marseille, Adil Rami, 33 ans, est revenu sur les racines de ce combat : "Il y a quelques années, il y a un peu plus de dix ans, (…) un ami a perdu sa fille qui a été battue par son copain et retrouvée morte. Ça m'avait bouleversé, je ne savais pas quoi faire, je me sentais impuissant, faible. À la suite de ça, il avait créé une association qui s'appelait Princesse Clelia. Il m'a demandé d'en être le parrain. (…) Entre temps, j'ai essayé d'intégrer des associations concernant cette cause mais on ne m'a pas trop pris au sérieux à l'époque", a raconté le défenseur central. "C'est resté en moi depuis des années".