14 juillet : des feux d'artifices annulés face aux risques d'incendies
Si 60.000 personnes sont attendues à Paris pour le feu d’artifice du 14 juillet, de leur côté, plusieurs communes du Sud et de l’Ouest ont dû renoncer aux festivités en raison des risques d’incendie. En Haute-Loire, le maire de Saint-Férréol d’Auroure a choisi d’annuler pour garantir la sécurité.
À Paris, près de 60.000 personnes sont attendues ce dimanche soir près de la Tour Eiffel pour assister au traditionnel feu d’artifice du 14 juillet. Mais ailleurs en France, la prudence l’emporte. En pleine période de sécheresse et de risque élevé d’incendies, treize départements du sud et de l’ouest ont dû annuler les festivités.
Dans le village de Saint-Ferréol d'Auroure en Haute-Loire, le feu d’artifice devait être tiré depuis le parking de la mairie, entouré d’habitations et de végétation asséchée. Mais face aux conditions météo, à l’absence de caserne sur place et à la distance des bornes incendie, le maire Roland Rivet a préféré annuler. "La sécurité passe avant tout", souligne-t-il.
Une décision bien accueillie par les habitants
Malgré la déception, les riverains comprennent et soutiennent cette mesure. "Je trouvais ça un peu dommage, mais bon, c'est mieux de privilégier la sécurité", admet une habitante. "Un feu d’artifice dans un centre de village sec, c’était risqué", ajoute un autre. La fête, elle, n’est pas annulée pour autant : bal et animations sont maintenus. "Un village a besoin de vivre, a besoin d'animation. La fête, c'est le 14 juillet, c'est super."
Dans d’autres communes, les feux sont simplement reportés. Là où ils sont maintenus, les autorités renforceront la vigilance. Malgré les restrictions, l’esprit du 14 juillet restera bel et bien célébré, mais sous contrôle.
