Sibeth Ndiaye a répondu mardi aux auditeurs d'Europe 1. 1:30
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Antoine Terrel , modifié à
Invitée mardi d'Europe 1, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye est revenue sur le retour de millions de Français sur leur lieu de travail à partir du 11 mai. "Nous aurons une attention particulière pour ne pas exposer les personnes à risque", assure-t-elle. 
INTERVIEW

En annonçant lundi soir la prolongation du confinement jusqu'au 11 mai, Emmanuel Macron a ouvert la voie à une reprise progressive de l'activité à partir de cette date, alors que des millions de Français confinés sont actuellement au chômage partiel, ou exercent leur profession en télétravail depuis leur domicile. Mais, alors que le virus sera toujours en circulation sur le territoire, les personnes "à risque" seront-elles également contraintes de retourner sur leur lieu de travail ? Invitée mardi d'Europe 1, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye assure que l'exécutif veillera "à ne pas exposer ces personnes". 

"Ne pas exposer ces personnes à des risques de contamination"

Le fait d'être une personne au profil à risque, comme les personnes atteintes de maladies chroniques, ou ayant des facteurs de co-morbidité, "est une raison pour laquelle on peut exercer son droit de retrait dans son entreprise ou être amené à privilégier le télétravail, alors que la présence physique pourrait être possible à l'intérieur de l'entreprise", rappelle Sibeth Ndiaye, assurant que "l'objectif est de conserver des protections en direction des gens qui présentent ces profils de fragilité". 

"Nous aurons une attention particulière pour ne pas exposer ces personnes à des risques de contamination", martèle la porte-parole du gouvernement. Et de conclure : "Tout cela fera partie des éléments que nous aurons à discuter dans les 15 prochains jours pour présenter un plan de déconfinement." 

Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué mardi qu'il présenterait "un plan complet de sortie" du confinement "quand il sera prêt", en tout cas "largement avant la date du 11 mai", en précisant qu'il devait "être travaillé".