Publicité
Publicité

Moustique tigre : dengue, chikungunya... Les cas autochtones se multiplient en France

Yasmina Kattou . 1 min

Installé en France depuis 2004, le moustique tigre est plus actif que jamais. En cause : des conditions climatiques favorables et une hausse des cas importés. Résultat, les cas autochtones se multiplient et les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme.

Comme chaque été depuis une vingtaine d’années, la lutte contre le moustique tigre bat son plein. Installé en France métropolitaine depuis 2004, cet insecte vecteur de maladies virales comme la dengue ou le chikungunya impose la plus grande vigilance. Cette année, l’inquiétude des autorités est d’autant plus grande que les cas autochtones – c’est-à-dire contractés sans voyage à l’étranger – sont en nette augmentation ces derniers mois.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Environnement idéal pour les moustiques

On parle de cas autochtone lorsqu’une personne est infectée par un virus comme la dengue ou le chikungunya sans avoir voyagé dans une zone à risque, comme les Antilles, l’Asie ou l’Afrique.

Pourquoi sont-ils plus nombreux cette année ? Les conditions météorologiques en sont la principale cause : des températures exceptionnellement douces suivies de fortes chaleurs ont créé un environnement idéal pour la prolifération des moustiques tigres.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Autre facteur aggravant : la violente épidémie de chikungunya qui a récemment frappé La Réunion. Elle a multiplié les cas importés en métropole. Une personne infectée à l’étranger peut, à son retour, transmettre le virus à un moustique local. Ce dernier devient alors vecteur de la maladie, capable de contaminer d’autres personnes par simple piqûre.

Des précautions à prendre

D’où l’importance de prendre des précautions en rentrant d’un séjour dans une zone à risque, alerte Lionel Chanaud, chargé de surveillance à l’EID Méditerranée, l’organisme chargé de la lutte contre les moustiques. "À leur retour, pendant une à deux semaines, [les vacanciers] doivent se mettre du répulsif ou alors ne pas se mettre pas dans les endroits où il peut y avoir des moustiques tigres, parce qu'on est quasiment sûr de transmettre le virus si jamais on l'a attrapé à l'étranger", affirme-t-il.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Dans 20% des cas, les malades développent un syndrome grippal pouvant durer jusqu’à trois semaines. Des complications neurologiques, bien que rares, peuvent survenir, notamment chez les nourrissons et les personnes immunodéprimées.