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Alexis Patri
Le mythique animateur télé de France 2 Michel Drucker est mercredi l'invité de "Culture Médias" pour présenter son livre "Ça ira mieux demain". Vacciné avec le sérum Pfizer, il explique qu'il aurait accepté celui d'AstraZeneca et défend ce vaccin décrié pour son supposé risque de thromboses, chiffres à l'appui.
INTERVIEW

En bon hypocondriaque, Michel Drucker a scruté avec minutie les chiffres des risques des différents vaccins contre le Covid-19. Invité mercredi de l'émission de Philippe Vandel Culture Médias, le mythique animateur télé de France 2 prend ainsi la défense du vaccin AstraZeneca, renommé depuis Vaxzevria, et qui crée l'inquiétude après plusieurs cas suspects de thromboses veineuses. Après d'importants problèmes de santé qui l'ont tenu loin de la télévision, Michel Drucker a été rapidement vacciné avec le sérum Pfizer.

"Bien sûr qu'il faut se faire vacciner"

Mais Michel Drucker explique qu'il aurait "évidemment" accepté le vaccin AstraZeneca. "Entre ça et l'intubation, vous imaginez ?", interroge-t-il. L'animateur de Vivement dimanche s'agace d'ailleurs des polémiques autour de ce vaccin validé par l'agence européenne du médicament (AEM). "Je ne vais pas rentrer dans une polémique, au café du commerce des chaînes d'info, on entend que ça", regrette-t-il.

L'animateur tient à rappeler que le risque de thromboses dues à ce vaccin n'est pas plus élevé que les risques liées à la plupart des médicaments. "Les statistiques de thrombose du vaccin AstraZeneca, c'est quoi ? C'est peanuts !", explique-t-il. "C'est peut-être 100 ou 200 cas sur des millions de gens vaccinés dans le monde. C'est presque la marge d'erreur. Bien sûr qu'il faut se faire vacciner." L'AEM déclarait vendredi dernier que les bénéfices du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 augmentaient avec l'âge et continuaient de l'emporter sur les risques.