L'Etablissement Français du Sang veut mobiliser les Français malgré le coronavirus. 1:31
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Stéphane Frangy, édité par Séverine Mermilliod , modifié à
C'est un ralentissement traditionnel en été. Mais cette année, il inquiète l'Etablissement français du sang (EFS) : avec le coronavirus, le nombre de dons est en baisse. Pourtant les besoins sont là. Les agents de l'EFS se démènent pour inciter les Français à donner. Reportage d'Europe 1 près de Marseille.
REPORTAGE

L’Établissement Français du Sang (EFS), très vigilant sur la baisse du don, est inquiet. Cette année, un handicap supplémentaire est venu s'ajouter au traditionnel ralentissement estival : le contexte Covid, qui effraie les donneurs potentiels malgré des mesures de sécurité accrues. Pourtant les besoins sont constants, surtout en plaquettes. Les besoins en produits sanguins de la Région PACA par exemple, sur le seul mois d'août, est de 12.000 poches. Reportage à Fos-sur-Mer près de Marseille, où les agents de l'EFS se sont stratégiquement positionnés à la sortie des plages...

"Il faut continuer à donner !"

Objectif de la journée : 45 donneurs. Les habitués, comme Denis, répondent présent. "On rentre de vacances, on a reçu un texto pour nous rappeler qu'il y avait le don du sang, donc on a déposé les bagages et on est est venus !", sourit-il."Ils ont chaud, les pauvres ! Mais sinon toujours motivés à donner, peut-être plus, depuis le Covid", observe Mathilde, l'une des infirmières du centre, qui accueille des donneurs plus volontaires que jamais. "C'est leur façon d'aider. Certains ont un petit peu peur mais ils viennent quand même, donc il faut les féliciter ! La vie continue à côté du Covid, les cancers etc, donc il faut continuer à donner !"

Masque, distanciation et rendez-vous sur internet

Comme chaque été, Brice Mollaret de l'EFS doit faire face à une baisse du nombre de donneurs, mais il doit en plus cette année désamorcer les craintes liées au Covid. "Cela peut refroidir. On essaye de s'assurer des bonnes distanciations sociales, d'équiper chaque donneur de masque, mais malgré cela, peut-être que certains se disent qu'ils n'ont pas envie de s’enfermer dans une salle...", analyse-t-il. 

 

Tout est fait pour rassurer, avec des salles comme ici suffisamment spacieuses, et avec une nouveauté : les dons se font sur rendez-vous sur internet, pour éviter que les donneurs se croisent.