Alors qu'un enfant âgé de neuf ans est décédé des suites d'une forme proche de la maladie de Kawasaki, décrite chez de jeunes patients ayant été en contact avec le coronavirus, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a mené une étude "rassurante", rapporte le docteur Jimmy Mohamed mardi sur Europe 1.
Si l'Hexagone compte actuellement 144 enfants ayant contracté une forme proche de la maladie de Kawasaki, cette étude de l'AP-HP montre des effets positifs dans la prise en charge médicale de ces enfants.
Des enfants atteints de surpoids et asthme
Menée sur 35 enfants atteints, l'étude montre qu'ils avaient non seulement un "tableau cardiaque" mais aussi "un tableau digestif" provoquant "douleurs abdominales et diarrhées". Autres points communs entre tous ces enfants : "ils avaient en moyenne dix ans" et "dans un tiers des cas, ils présentaient des comorbidités, comme un surpoids ou de l'asthme", précise le docteur Jimmy Mohamed, qui ajoute que "90% de ces enfants ont eu une PCR ou une sérologie positive au Covid-19".
Selon le médecin, une bonne nouvelle pourrait rassurer les parents. "Une fois [que les enfants] ont été traités avec des immunoglobulines, aucun décès n'est survenu", indique-t-il. Jimmy Mohamed conseille ainsi aux parents de "consulter [leur] médecin en cas de symptômes digestifs". "Il pourra vous rassurer ou vous adresser vers une spécialiste", affirme-t-il sachant qu'"en cette période de l'année, il n'y a quasiment plus de gastro-entérite".