Hôpital : Véran propose 400 millions supplémentaires pour les salaires

Olivier Véran a proposé une enveloppe supplémentaire de 400 millions d'euros, selon les syndicats.
Olivier Véran a proposé une enveloppe supplémentaire de 400 millions d'euros, selon les syndicats. © Alain JOCARD / AFP / POOL
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avec AFP
Le ministre de la Santé a proposé aux organisations syndicales une enveloppe supplémentaire de 400 millions d'euros, a appris l'AFP de sources concordantes. Le ministère de la Santé n'a pas confirmé l'information, et indique que les discussions sont "toujours en cours".

 

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a proposé aux syndicats une enveloppe supplémentaire de 400 millions d'euros pour améliorer la rémunération des personnels hospitaliers paramédicaux et non médicaux, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Cette somme, qui porte à 6,4 milliards d'euros le montant des mesures salariales (hors médecins et internes), a été proposée mercredi au terme d'une réunion de près de 10 heures dans le cadre du "Ségur de la santé", a indiqué FO-Santé dans un communiqué.

Une deuxième source syndicale a confirmé à l'AFP le montant de cette rallonge budgétaire. Contacté, le ministère de la Santé n'a pas souhaité pour sa part confirmer l'information, en précisant que "les discussions" étaient "toujours en cours" avec les syndicats.

Lors d'une précédente réunion le 24 juin, Olivier Véran avait proposé une enveloppe de six milliards d'euros pour revaloriser les salaires des personnels hospitaliers non médicaux. Le ministre a par ailleurs mis sur la table 500 millions d'euros de revalorisations pour les médecins, internes et étudiants en santé, qui ont rendez-vous au ministère jeudi pour une nouvelle séance de négociation.

Les personnels réclament une hausse de rémunération de 300 euros net

Pour les personnels non médicaux, l'enveloppe est toujours jugée insuffisante par les syndicats, qui réclament une hausse de rémunération de 300 euros net pour l'ensemble des agents du secteur public. "Malgré l'annonce d'une enveloppe supplémentaire de 400 millions d'euros, la revendication de 300 euros pour tous n'est clairement pas envisageable en l'état", estime ainsi FO, ajoutant que "les propositions du ministre n'étaient pas à la hauteur des revendications".

"Le ministre a souhaité pouvoir avoir quelques jours supplémentaires afin de revenir vers le président de la République pour obtenir de nouveaux arbitrages financiers (...) La balle est à nouveau dans le camp de l'exécutif", a insisté le syndicat.