Deux cas du variant britannique du coronavirus confirmés à Lille

Deux cas du variant britannique du coronavirus ont été détectés à Lille.
Deux cas du variant britannique du coronavirus ont été détectés à Lille. © JEFF PACHOUD / AFP
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avec AFP , modifié à
Deux cas du variant britannique du coronavirus ont été confirmés à Lille dimanche. Ces deux cas, qui datent de la fin du mois de décembre, se situent "dans le milieu professionnel médical". 

Deux cas du variant britannique du coronavirus ont été confirmés à Lille dimanche par un recours au séquençage, a annoncé l'ARS des Hauts-de-France lundi lors du lancement de la campagne de tests organisée à Roubaix, dont l'un des objectifs est de faire le point sur la présence de ce variant.

Ces deux cas, qui datent de la fin du mois de décembre, se situent "sur Lille, dans le milieu professionnel médical", et sont "clos sur le plan du suivi épidémiologique", a expliqué devant la presse le Directeur général de l'Agence régionale de Santé (ARS) des Hauts-de-France Benoît Vallet. Pour un autre cas potentiel, chez "un chauffeur de poids lourd qui revenait d'Angleterre et a été dépisté à sa sortie du Royaume-Uni", les résultats du séquençage ne sont pas encore connus, a ajouté Benoît Vallet. "Nous aurons sans doute dans les prochains jours d'autres confirmations à faire ou ne pas faire", a-t-il estimé.

Une campagne de tests massifs à Roubaix 

Au cours des six jours de la campagne de tests massifs organisée à Roubaix dont le coup d'envoi a été donné lundi, tous les échantillons positifs seront d'abord envoyés au CHU de Lille "pour un premier screening qui donnera un résultat dans la journée" puis au CEA à Evry pour un séquençage. Avec six salles ouvertes pendant six jours, cette campagne de tests a la capacité de soumettre à un double test - PCR et antigénique - 30.000 personnes.

"Ce sera une opération d'envergure et, je crois, qui fera date dans l'analyse épidémiologique et la lutte contre la diffusion de ce virus", a assuré le secrétaire d'État chargé des Retraites et de la Santé au travail Laurent Pietraszewski, en visitant l'un des six centres. "Elle permettra d'avoir une étude précise sur ce qu'est la diffusion ou pas du variant anglais sur notre territoire et d'avoir un regard sur les différents tests qui nous sont proposés", a-t-il déclaré.