Covid : le vaccin Johnson & Johnson administré "à compter de ce samedi"

Le vaccin unidose Johnson & Johnson va être déployé dès samedi en France.
Le vaccin unidose Johnson & Johnson va être déployé dès samedi en France. © JUSTIN TALLIS / AFP
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avec AFP , modifié à
Le vaccin unidose Johnson & Johnson va être administré dès samedi en France, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran lors d'une conférence de presse. L'Agence européenne des médicaments a rendu un avis positif mardi, malgré des cas rares de caillots sanguins.

Les Français de plus de 55 ans pourront, "à compter de ce samedi", être vaccinés contre le Covid-19 avec le vaccin de Johnson & Johnson, le quatrième disponible sur le territoire, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran. La France a reçu une première livraison de 200.000 doses de ce vaccin à la fin de la semaine dernière, mais elle attendait les conclusions de l'Agence européenne des médicaments (EMA), qui a estimé mercredi qu'il bénéficiait d'un rapport bénéfices/risques favorable, malgré un risque "très rare" de caillots sanguins.

Les proches des personnes immuno-déprimées bientôt vaccinés

"Les 200.000 premiers vaccins sont livrés aux pharmacies, aux médecins et aux infirmiers libéraux qui pourront commencer à le proposer à leurs patients à compter de ce samedi", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse gouvernementale. Contrairement aux autres vaccins déjà utilisés en France (Pfizer/BioNTech, Moderna et AstraZeneca), "ce vaccin (...) ne nécessite qu'une seule injection pour que vous soyez protégé, pas de rappel vaccinal, pas de seconde injection", a-t-il souligné.

Olivier Véran a également annoncé que la vaccination serait "ouverte à compter de lundi prochain" pour les proches des personnes "en situation d'immuno-dépression sévère", ce qui concerne "plusieurs centaines de milliers" de personnes en France.

Il a par ailleurs indiqué avoir "saisi les comités scientifiques" au sujet de la vaccination des personnes de moins de 50 ans souffrant d'obésité sévère qui présentent un risque accru de forme grave de Covid-19 mais ne sont pas éligibles à la vaccination pour le moment. "La réponse ne va pas tarder mais il est probable que nous puissions là aussi démarrer d'ici la mi-mai", a affirmé le ministre.