Il faut croire que la Commission européenne a tiré les leçons des ratés de la stratégie européenne de vaccination. Sa présidente, Ursula von der Leyen, présente ce mercredi une stratégie pour l’acte 2 de la crise sanitaire. L'objectif pour Bruxelles, préparer cette fois au mieux la lutte contre les nouveaux variants du Covid-19 et se mettre en ordre de bataille pour anticiper plus vite et plus efficacement un éventuel rebond de l'épidémie.
Raccourcir les procédures pour les nouveaux vaccins
La Commission a donc déjà prévu de conclure de nouveaux contrats avec les industriels ou d'actualiser les contrats existants pour les futurs vaccins adaptés aux mutations du virus. Échaudée par les retards de ces dernières semaines, Bruxelles insiste sur la nécessité d’un plan détaillé et d’un calendrier crédible pour les futures livraisons.
Les procédures d’homologation de l’Agence européenne du médicament vont aussi être raccourcies pour cette nouvelle génération de vaccin et il faudra fournir moins de données. Un réseau européen pour les essais cliniques facilitera également le recrutement de volontaires et le partage d’informations entre les différents pays.
Un test grandeur nature
En parallèle, un travail va être mené avec les industriels pour d'ores et déjà sécuriser les chaines d’approvisionnement, évaluer leurs besoins et identifier les goulets d’étranglement qui pourraient tout ralentir.
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Une mission totalement inédite pour l’Europe, qui fait office de programme-pilote. Car ce test grandeur nature sert surtout à tracer le chemin de ce que fera dans les années qui viennent l’agence HERA, la future agence européenne pour la bio-défense.